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Les tribulations de Monsieur Pioupiou

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16 avril 2013

Monsieur Pioupiou se rebelle

Moi j’en ai marre ! Je dis stop ! Non mais c’est vrai quoi, sous prétexte que je suis tout petit, je devrais m’écraser à chaque fois. Et bien c’est fini, ce temps-là. A partir de maintenant, je ne me laisserai plus marcher sur les pieds.

Pfiou. Je n’en reviens pas d’avoir osé le dire tout haut. Je me sens tout bizarre. C’est ça qu’on appelle avoir confiance en soi ? Oh là là, quelle drôle de sensation. Je ne sais pas si je vais réussir à m’y habituer.

Vous savez, ce n’est pas facile de se rebeller, comme ça, du jour au lendemain. Je devrais peut-être y aller progressivement. Vous savez, comme quand on reprend le sport : doucement, mais sûrement.

Vous pensez que j’ai raison de me rebeller ? Il n’y a pas de risques ? Et est-ce que je peux vraiment me rebeller face à n’importe qui ? Non, mais c’est pas que je sois une mauviette, hein, mais euh, face à un David Douillet, je suis pas sûr de faire le poids…

J’pense qu’il vaudrait mieux que j’évite de me rebeller face à ceux qui sont plus costauds que moi. Il me reste encore les enfants et les p’tits vieux. Ceci dit, les p’tits vieux, c’est vachement dangereux ! Ah mais si, je vous assure. On voit bien que vous n’avez jamais subi d’attaque de dentiers ! Et je ne parle même pas des p’tits vieux qui ont une canne ou un déambulateur ! Ouh là là. Méfiez-vous de ceux-là, ils sont fourbes !

Bon, il me reste encore les enfants. Enfin, pas tous, parce que maintenant, ils sont vite plus grands que moi ! Et comme j’ai dit que j’évitais de me rebeller devant plus grand que moi… Les touts petits, eux, ça peut le faire. Enfin, à condition qu’ils ne soient pas accompagnés par plus grand que moi…

Je ne m’en rendais pas compte, mais en fait, c’est super compliqué de se rebeller ! J’pense que je vais attendre un petit peu, finalement, avant de vraiment me rebeller. Oui, ça sera mieux comme ça. De toute façon, là j’ai pas le temps, c’est l’heure de mon feuilleton…

 

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23 décembre 2012

Monsieur Pioupiou est The Voice

Je sais, je chante comme une casserole, donc ça risque difficile de remporter une émission comme The Voice. Mais laissez-moi rêver encore un peu que je chante bien…

Depuis que je sais que Shakira doit participer à la version américaine, je ne rêve que de ça : faire partie de son groupe pour qu’elle me coache.

Oh, je n’ai rien contre la version française. Je m’interroge quand même sur le choix des coaches. J’ai rien contre Jennifer, hein, mais quand même, à mes yeux, elle n’a rien d’extraordinaire, sa carrière est quand même sacrément limitée. Garou, il est gentil, il me fait bien rire, mais il chante encore ? Florent Pagny, je reconnais qu’il fait partie du « patrimoine de la chanson française ». On aime, ou on n’aime pas. Moi j’aime. A petite dose. Et puis il y a Monsieur Louis Bertignac. Alors lui, respect ! J’ai été surprise de le voir dans ce genre d’émission, d’ailleurs.

The Voice, késako ? C’est l’émission dans laquelle le jury te tourne le dos pendant que tu chantes, pour ne pas être influencé par ton physique. Je veux pas critiquer, mais la majorité des candidats avait quand même un physique agréable lors de la dernière saison… Donc voilà, tu chantes, et si un des membres du jury apprécie, il se retourne. Si plusieurs se retournent, ils vont se « battre » pour t’avoir, et tu dois choisir avec qui tu veux aller.

Moi, je ne participerai à cette émission que quand dans le jury il y aura Louis Bertignac, Jean-Jacques Goldman, Christophe Mali (membre de Tryo) et Jean-Louis Aubert. Une vraie belle brochette d’artistes, à mes yeux.

Evidemment, ils se retourneront tous les quatre en m’entendant chanter Hijo de la Luna, de Mecano. Ils apprécieront ma voix virile emplie de douceur. Le public se lèvera à la fin de ma prestation et m’applaudira pendant de longues minutes. Puis chaque membre du jury essaiera de me convaincre de le choisir. Et là, je dirai que c’est trop compliqué de choisir, parce que je suis une grande fan de chacun… Mais j’irai finalement dans l’équipe de Jean-Jacques Goldman, parce que bon, faut quand même pas déconner non plus, on parle de Jean-Jacques Goldman, là.

Je gagnerai évidemment l’émission, Jean-Jacques Goldman m’écrira mon premier album. J’aurai droit à un duo avec lui. Et avec Louis Bertignac, sur une chanson qu’il aura écrite pour moi. Avec Jean-Louis Aubert aussi. Et Tryo m’invitera en guest dans un de ses spectacles.

Mon premier album s’intitulera sobrement Monsieur Pioupiou. Il sera en tête des ventes. C’est obligé, vu que c’est quand même Jean-Jacques Goldman l’auteur-compositeur !

Je remporterai une victoire de la musique. Et on me demandera de chanter sur la BO de James Bond ! Et pour d’autres films, aussi.

Si seulement je savais chanter…

 

11 novembre 2012

Monsieur Pioupiou se (re)met au sport

Le sport, c’est bon pour la santé ! Enfin, c’est ce qu’ils disent. Moi, j’ai quelques doutes…

Pour faire comme tout le monde, je me suis inscrit dans une salle de sport. J’étais vraiment motivé ! Faut dire que je venais de voir le dernier Batman. J’ai bien vu comment les filles sont en admiration de son corps de rêve. J’ai donc pris une décision : Monsieur Pioupiou aura aussi le corps de Batman !

Je suis donc arrivé super motivé pour la 1ère séance, avec mes nouvelles chaussures de sport Addike assorties à ma tenue. Et là, premier choc : tous les mecs qui sont là ressemblent déjà à Batman, niveau muscles. Du coup, je fais un peu pitié, moi, avec mes muscles pas musclés.

Je me fais donc encore plus petit que ce que je suis déjà et me dirige vers les vélos. Le vélo, c’est facile, j’ai appris quand j’étais tout petit !

Evidemment, ça commence bien : celui qui a utilisé le vélo avant moi était une grande perche. Me v’là donc à chercher comment on règle le vélo. Purée, j’ai même pas encore commencé que je transpire comme un malade !

Enfin, j’ai réussi à régler la selle. Je monte sur le vélo, appuie sur le bouton, et hop, je pédale. Pfff, c’est vraiment trop facile, j’fais au moins du 50 km/h ! Et tout d’un coup, ça se bloque. Je sais pas ce qui se passe, mais je n’arrive plus à pédaler. Je panique, je comprends vraiment pas ! J’espère que j’ai pas cassé le vélo, quand même. Je regarde mes voisins qui continuent de pédaler et qui transpirent à grosses gouttes… Je ne sais vraiment pas quoi faire, je suis vraiment embêté.

Et là, y a un monsieur de la salle de sport qui vient me voir. Je lui explique mon problème. Il regarde le vélo. Puis il me regarde.

-          Vous faites du sport régulièrement ?  qu’il me demande

-          Euh non, je reprends

-          Vous devriez commencer avec un programme plus facile, dans ce cas.

Et là, il appuie sur des boutons et me dit de pédaler. Ah oui, tiens, là ça remarche.

-          Euh, monsieur, c’est normal si j’ai du mal à pédaler, là ? je lui demande

-          Oui, c’est parce que le programme alterne les niveaux. Mais ne vous inquiétez pas, avec un peu d’entrainement, vous ne sentirez plus la différence

Et il m’abandonne pour aller discuter avec d’autres personnes.

Au bout de 5 minutes, je n’en peux déjà plus. Mais je lutte. Je repense à Batman, et ça me redonne de l’énergie. 5 minutes plus tard, mon énergie s’est de nouveau envolée. J’ai beau repenser à Batman, ça ne m’aide vraiment pas. J’ai mal aux jambes. Et aux fesses. J’aurais dû prendre un coussin, on est vraiment mal installé sur cette selle !

Je souffre tellement que je me demande ce qui m’a pris de vouloir faire du sport ! Dire qu’à cette heure-ci, je pourrais être devant ma télé… Je me lance pour objectif de tenir encore quelques minutes. Je ne peux pas abandonner. Pas tout de suite. J’ai quand même ma fierté !

En y réfléchissant bien, ce n’est pas bon de forcer. Je pourrais me froisser un muscle. Je ferais peut-être mieux d’arrêter. Ben oui, ça serait quand même dommage de se blesser dès la 1ère séance ! Et puis, maintenant que j’y pense, 10 minutes, c’est quand même super bien.

C’est donc décidé, j’arrête là pour aujourd’hui. Je préfère ne pas prendre de risque. Trente minutes et une douche plus tard, je suis sur mon canapé, devant la télé. Et finalement, ils n’ont peut-être pas si tord que ça : le sport, ça fait du bien ! Enfin, quand ça s’arrête…

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18 octobre 2012

Monsieur Pioupiou fait la fête

L’autre jour, Cookie, mon adorable voisine, a fêté ses 30 ans. A cette occasion elle a organisé une énorme fête. Le thème ? Les héros de votre jeunesse.

A cette occasion, elle avait invité plein de monde : Shiito, Pakita, Mamoune et Mamounette, Petit Radis… et plein d’autres personnes que je ne connaissais pas. Bon, je peux pas vraiment lui reprocher d’avoir invité des gens que je ne connaissais pas, vu que c’était quand même sa fête d’anniversaire, hein.

En tout cas, le thème a beaucoup plus aux invités. Mamounette s’était déguisée en Candy, Mamoune en Albator, Shiito en Sophie, la nièce de l’inspecteur Gadget, Pakita avait sorti le costume des sœurs de Cat’s Eyes, et Petit Radis avait préféré le costume de Bioman rose. Parmi les autres costumes, y avait du Caliméro, d’autres bioman, des chevaliers du zodiaque… C’est bien simple, j’avais l’impression d’être devant le Club Dorothée !

Quoi ? Vous voulez savoir comment j’étais déguisé ? En Nicky Larson, évidemment ! Et Cookie ? En princesse Sarah. Qu’est-ce qu’elle était belle !

Evidemment on a eu droit à tout le répertoire des tubes des années 80, y compris les génériques de dessins animés. Vous nous auriez vu en train de chanter à tue-tête, un verre à la main… ♫♪ Capitaine Flamme tu n’es pas, de notre galaxie… ♫♪ ou encore ♫♪ étoile des neiges, mon cœur amoureux, est pris au piège… ♫♪ Mais alors quand tout le monde s’est mis à chanter le Connemara de Sardou, là, ça a été un vrai massacre ! Sûrement le meilleur moment de la soirée, d’ailleurs. Y a plus qu’à espérer qu’aucune vidéo de ce moment n’apparaisse sur Youtube…

On a dansé et chanté toute la nuit. On s’est lancé des confettis. On a rigolé. On se serait cru dans une boom d’adolescents ! Y avait même une boule disco au plafond !

Je suis rentré chez moi, il devait être midi. Je me suis couché direct. Quand je me suis réveillé, vers 19h, j’avais la tête qui avait doublé de volume ! Non, mais pas au sens propre, hein. Et je n’avais plus de voix. Par contre, j’avais des courbatures. Beaucoup, de courbatures. C’est à ce moment-là que j’ai compris que je n’avais plus 20 ans…

Du coup, quand Mamounette a annoncé qu’elle comptait faire une fête le mois suivant, j’ai un peu hésité. Puis elle a dit que le thème était Tim Burton. Là forcément, je ne pouvais plus refuser… il me reste donc encore 3 semaines pour retrouver la forme. Allez, on y croit !

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5 octobre 2012

Monsieur Pioupiou et le nail art

Quand je vois ma cousine Shiito, elle a toujours des ongles décorés. Elle m’a dit que c’était du « nail art ». Elle peut bien appeler ça comme elle veut, soit dit en passant. Apparemment, c’est son assistante, Pakita, qui lui a fait découvrir cette mode. Depuis, elle est carrément accro !

Vous verriez le nombre de vernis qu’elle a dans sa chambre ! Non mais je vous jure, c’est vraiment impressionnant. Elle doit en avoir des centaines ! Ah, mais moi non plus je ne savais pas qu’il existait autant de sortes de vernis. Parce qu’en plus, voyez vous, par exemple, il y a bleu et bleu ! Vous n’imaginez même pas combien de bleu différents sont disponibles ! Entre le bleu ciel, bleu nuit, bleu vert, bleu turquoise, bleu canard, bleu foncé…  Et puis il y bleu pailleté, bleu avec des reflets… et c’est pareil avec toutes les autres couleurs, hein ! J’en perds mon latin !

Je reconnais que son assistante est plutôt douée. Mais faut vraiment rien avoir à faire de ses journées pour passer autant de temps à jouer avec les vernis ! Oh, je vous entends déjà, mesdames, me répondre que c’est bien une remarque de macho, et que je passe bien ma journée à regarder les voitures. Et bien mesdames, moi je réponds à ça qu’au moins, une voiture, c’est utile !

L’autre jour, Shiito et son assistante ont voulu se servir de moi comme cobaye. Je suis un mâle, moi, que je leur ai répondu ! J’ai une réputation à défendre, moi. Non mais je les connais : si je commence à les autoriser à peindre sur mes ongles, demain elles voudront m’enfiler une robe !

N‘empêche que des fois j’aimerais bien être une femelle pour avoir des beaux ongles comme ma cousine Shiito…

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1 octobre 2012

Monsieur Pioupiou fait la cuisine

 Je vous ai déjà parlé de ma cousine Shiito ? Mais si, la super star qui fait toujours la une des magazines people !

Et bien l’autre jour, elle est venue manger à la maison. Ça a beau être ma cousine, je suis toujours stressé quand elle vient à la maison. Je sais bien qu’elle me dit de rester naturel, qu’elle apprécie venir me voir pour se « ressourcer ». Mais franchement, vous serviriez de la pizza surgelée à la Reine d’Angleterre ? Moi non plus.

Du coup, j’ai fait le ménage comme un dingue avant son arrivée. Ça m’a permis de me rendre compte que ça n’a aucun intérêt de payer pour faire du sport : faire le ménage est aussi crevant que le vélo ! Si, si, je vous jure. Vous le sauriez si vous faisiez un peu plus le ménage chez vous !

Bon, où j’en étais ? Ah oui, à la venue de ma cousine Shiito.

En plus de faire le ménage à fond, je me suis dit que ça serait sympa si je lui préparais un bon petit repas. Quelque chose de simple à faire, tout en donnant l’impression d’être élaboré. Et puis pas cher. Ben oui, je suis pas célèbre, moi. Je ne gagne pas des centaines de milliers de dollars par mois, moi. Mais non, je ne me plains pas. Je constate, c’est pas pareil. Et de toute façon, je vous ai déjà dit que je n’avais aucune raison de me plaindre puisque ma cousine me refile ses échantillons et tous les vêtements pour mâle qu’elle peut récupérer. La dernière fois, elle m’a ramené un costume d’Yves-Saint-Dior, j’avais vraiment trop la classe dedans.

Mais je m’égare. Donc, le repas. 3 livres de recettes plus tard, je n’avais toujours aucune idée de repas à proposer. Ce n’est pas que je ne sache pas cuisiner, mais je suis quand même limité. Vous savez, en dehors des croque-monsieur et des pâtes, je ne sais pas faire grand-chose. Ah si, le riz. Oui, bon, c’est pas génial, je reconnais. Mais je fais ce que je peux.

J’aurais pu tricher et acheter des plats préparés, les mettre dans un de mes plats, et hop, ni vu ni connu. Mais je voulais vraiment cuisiner pour ma cousine.

J’ai donc enfilé mon tablier de cuisine, celui sur lequel on peut lire « je suis peut-être petit, mais c’est moi le boss ». Un cadeau de mes amis. Oui, ils ont beaucoup d’humour. Passons. J’ai donc sorti tous les ustensiles dont ils parlaient dans mon livre de recettes : des plats, des planches à découper, des couteaux, des cuillères, des spatules, et j’en passe. C’est bien simple, il n’y avait plus de place dans la cuisine. J’ai donc rangé certaines choses.

Puis, je me suis enfin attaqué à la recette. « Faites revenir les oignons ». J’ai toujours trouvé le vocabulaire appliqué à la cuisine étrange. Pourquoi doit-on faire « revenir » les oignons ? Quand on y pense, ça ne veut rien dire ! Ils ne peuvent pas écrire « faire cuire les oignons » tout simplement ? Ou mieux « faire dorer les oignons ». D’ailleurs, s’ils avaient écrit « faire dorer les oignons », j’aurais compris qu’on considère que les oignons sont cuits quand ils sont dorés. Parce que moi, on m’a rien dit ! Du coup, ben j’ai attendu devant mes oignons qu’ils reviennent. Et ils sont revenus… noirs.

C’est la fumée dans la cuisine qui m’a alerté. J’ai ouvert les fenêtres, jeté les oignons, et la poêle aussi, d’ailleurs. Irrécupérable !

J’ai ouvert le frigo, à la recherche d’une idée. Le problème, c’est que je n’avais que du fromage et des yaourts. Connaissant ma cousine, je me doutais bien qu’il lui faudrait quelque chose d’un peu plus consistant.

J’étais donc là, devant mon frigo, commençant à paniquer, quand on a sonné à la porte. Catastrophe, ma cousine était déjà là !

-          Mon Pioupiou, comment vas-tu ? Si tu savais comme je suis contente de te revoir ! Faut que je te raconte. Tu ne devineras jamais avec qui j’ai pris l’avion !

-          Oh ben si je devinerai jamais, ça sert à rien que je cherche, hein

-          Ce que tu peux me faire rire mon Pioupiou. Ah, ça me fait vraiment du bien d’être là. Bon, qu’est-ce qu’on mange ? Ils ne m’ont rien donné dans l’avion. Tu te rends compte ?

Qu’est-ce qu’on mange ? Oh mon dieu, oh mon dieu, y a rien à manger.

-          Ben ça va pas mon Pioupiou ? T’es tout blanc ?

-          Si, si, ça va.

-          Alors, qu’est-ce que tu me proposes à manger ?

Shiito est entrée dans la cuisine, et a pu constater les dégâts : une poêle qui dépassait de la poubelle, des morceaux d’oignons  par terre, des ustensiles un peu partout…

-          Oh mon Pioupiou, mais qu’est-ce que t’as encore fait ? Tu sais bien que t’es pas fait pour la cuisine ! Bon, on rangera plus tard. J’te prends une végétarienne, comme d’habitude ?

 

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26 septembre 2012

Moi, Pioupiou, profession superhéros

 L’autre jour, j’ai revu un épisode de Friends. Enfin, quand je dis « revu », je devrais préciser que je le revoyais pour la 20e fois, au moins. On est fan, ou on ne l’est pas. Moi, je le suis, et je ne me lasse pas de certains épisodes.

Là, il était question d’omnipotence. Du latin omni qui signifie tout et de potere qui signifie… Mais non, je déconne, j’vais pas vous faire un cours de latin. Non, mais revenez ! Oh là là, y en a qui n’ont vraiment aucun humour. Comme on dit, ce sont les meilleurs qui restent !

Revenons à mon épisode de Friends. La question était « que feriez-vous si vous étiez omnipotent ? ». Bonne question, n’est-ce pas ?

Du coup, je me suis posé la question : que ferais-je si j’étais omnipotent ? La première image qui m’a traversé l’esprit était celle d’un superhéros. Je me suis donc rendu à l’évidence, si j’étais omnipotent, je serais un superhéros ! Donc la première étape serait de trouver un costume qui me corresponde. Super Pioupiou. Qu’est-ce ça sonne bien ! Mon emblème, vous vous en doutez, ne peut être qu’un poussin. Après, il me faut un costume qui aille avec mon teint et mon casque… Mon costume sera donc jaune et vert. J’ai intérêt à faire attention, je ne voudrais pas qu’on me confonde avec Usain Bolt !

La question du costume étant réglée, passons maintenant aux choses sérieuses. Déjà, je veux pouvoir voler. Ben oui, un pioupiou qui vole pas, ça craint, quand même. Je veux pouvoir entendre les gens dirent sur mon passage « Oh regardez, qu’est-ce que c’est ? Un avion ? Non, c’est Super Pioupiou ! »

Ensuite, je serai super fort. Je veux la force de Hulk, mais en restant moi-même. Je ne veux surtout pas me transformer en géant pioupiou vert. Après, on risquerait de ne plus voir mon casque ! Et je ne veux pas abimer mon beau costume ! Oh ben non. Un costume tout neuf !

Bon, je vole et je suis super fort. Jusque là, ce n’est pas vraiment extraordinaire pour un superhéros. Il me faut quelque chose que les autres n’ont pas… mais quoi ? Lire dans les pensées ? Trop commun. Maitriser la météo ? Déjà vu. Me transformer en autre chose ? Oh ben non, j’suis très bien comme je suis, pourquoi ressembler à quelqu’un d’autre ?

Décidément, ce n’est pas facile de devenir un superhéros ! En plus, quand on y réfléchit bien, ça demande beaucoup d’investissement. Non, finalement je ne crois pas être prêt pour devenir un superhéros. En tout cas, pas aujourd’hui. Demain, peut-être ?

 

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13 septembre 2012

Monsieur Pioupiou va au cinéma

 Moi j’adore aller au cinéma. C’est bien simple, j’y vais toutes les semaines, parfois même plusieurs fois dans la semaine, quand je ne m’enchaine pas plusieurs séances à la suite.

Et oui, je suis un cinéphile. Enfin, plutôt un cinévore, vu la quantité de films que je suis capable de voir en un mois.

J’aime les comédies, les dessins-animés, la science-fiction, le fantastique, l’action… en fait, ce que je n’aime pas, c’est quand c’est trop violent, ou quand ça parle de guerre. Ben oui, mais moi je vais au cinéma pour me divertir, pas pour sortir de la salle en étant complètement déprimé !

J’arrive toujours en avance pour être sûr d’avoir une bonne place : vers le fond, en plein milieu par rapport à l’écran. Et si possible, avec personne devant moi, ou en tout cas, surtout pas une grande perche ! Il n’y a rien de pire que de devoir se tordre le cou pour voir l’écran !

Une fois confortablement installé dans mon fauteuil, j’attends avec impatience le début du film. Ou au moins, le début des bandes annonces. J’aime bien les bandes annonces, moi. Je regrette d’ailleurs qu’il n’y en ait pas un peu plus. Et une plus grande variété, surtout. Parce que quand on va au cinéma régulièrement, on se tape toujours les mêmes bandes annonces. Et à force, ça ne donne plus du tout envie d’aller voir ces films !

Le pire, c’est la publicité ! Je n’ai rien contre la publicité, je trouve qu’il y en a de très bonnes. Je trouve juste agaçant de toujours voir les mêmes. Surtout que ce n’est pas comme à la maison, pas moyen de zapper en attendant le début du film. Ah, quelle tristesse…

Enfin, le film commence. Et le ballet des confiseries aussi. C’est à celui qui fera le plus de bruit en ouvrant son paquet de bonbons ou en piochant dans son sachet de popcorns. On entend bien quelques « chut » dans la salle, mais sans succès. Heureusement, les gens sont tellement gourmand qu’ils s’enfilent leurs confiseries à toute vitesse, permettant un relatif retour au calme.

Relatif, parce qu’il y a toujours un spectateur pour jouer avec son téléphone. Ce n’est pas tout de le mettre sur silencieux, il faudrait surtout l’éteindre complètement, ou au moins, le mettre au fond du sac juste pendant le film. Car il n’y a rien de plus désagréable que d’avoir dans son champ de vision ces lumières intempestives liées à l’utilisation du téléphone.

Je râle, je râle, mais j’arrive quand même à apprécier le film, et ce, malgré la climatisation excessive. J’ai toujours su que moi, monsieur Pioupiou, j’étais un surhomme ! Enfin, un surpioupiou, quoi.

 

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9 septembre 2012

Monsieur Pioupiou et la rentrée

Et oui, tout le monde ne parle plus que de ça, alors je fais pareil : c’est la rentrée !

C’est la rentrée des classes, c’est aussi la rentrée politique, la rentrée littéraire, la rentrée sportive, enfin, du moins, pour certains sports. D’ailleurs, pourquoi est-ce que tous les sports n’ont pas le même calendrier ? Si je prends l’exemple du tennis, chez eux, le calendrier commence en janvier. Pour le foot, par contre, le calendrier commence en août. Etrange, non ?

Oh, je sais que la majorité d’entre vous va me dire qu’on s’en fout, mais intérieurement, je sais que vous venez de vous interroger sur le calendrier d’autres sports. Je me trompe ?

Je vous rassure, je n’ai aucune envie de m’interroger plus longtemps sur la rentrée sportive. Je n’ai aucune envie non plus de parler politique aujourd’hui. Un jour, peut-être.

Mais là, j’ai plutôt envie de parler de la rentrée des classes. Car forcément, voir toutes ces fournitures scolaires depuis des mois dans les magasins, ça fait remonter mes souvenirs…

Certains enfants attendent la rentrée avec impatience. D’autres n’ont qu’une chose en tête : les prochaines vacances. Et il y a enfin ce groupe qui aime bien aller à l’école, mais qui est angoissé par la rentrée. Et bien oui, je l’avoue : moi, monsieur pioupiou, futur oscarisé, j’angoissais à mort à cause de la rentrée. Pas seulement à cause de cela, d’ailleurs, mais ce n’est pas mon propos.

Donc oui, je stressais. Pas seulement la veille. Le stress commençait à monter à partir du moment où ma mère m’emmenait m’acheter des nouvelles fournitures. Certes, j’adorais choisir mes fournitures. Mais une fois l’achat réglé, je me retrouvais face à cette dure réalité : la rentrée approchait à grands pas !

Mais de quoi pouvais-je bien avoir peur ? Mais de la nouvelle maîtresse, pardi. Allait-elle être gentille ? Est-ce qu’elle allait m’aimer ? Je sais, les maitresses sont censées aimer tous les élèves sans faire de différence entre eux. Mais tout le monde sait que quoi qu’on fasse, le courant passe toujours mieux avec certaines personnes.

Mais il n’y avait pas que le problème de la maitresse, qui me stressait ! Et mes copains, alors ? Est-ce que j’allais encore être dans leur classe ? Et si ce n’était pas le cas, est-ce que j’allais réussir à me faire des nouveaux copains ? Et la cantine ? Est-ce qu’on allait enfin avoir des plats meilleurs ? Est-ce qu’on allait encore m’obliger à tout manger, même ce que je n’aime pas ?

Que de questions dans une si petite tête !

Heureusement, tout cela est loin de moi.

Donc bonne rentrée à ceux qui sont concernés, et bonne continuation pour les autres !

3 septembre 2012

Quand Monsieur Poupiou s’est retrouvé dans la gueule du loup

Peu de monde le sait, mais il s’en est fallu de peu pour que Monsieur Pioupiou disparaisse à tout jamais. Mais heureusement, sa bonne étoile veillait ce jour-là…

C’était il y a très, très longtemps, quand j’étais encore tout petit… encore plus petit que maintenant, c’est vous dire si j’étais petit ! Enfin bref, je m’égare un peu.

Donc, j’étais tout petit. Nous étions chez mes grands-parents pour le repas. Il faisait beau et chaud, c’était très agréable. Nous étions tous réunis : mes grands-parents, mes parents, mes oncles et tantes, les chiens, les poules, les chevaux… Oui, enfin, les poules et les chevaux ne sont pas venus à table, ils n’étaient pas invités.

Nous étions donc à table, les adultes sur des chaises d’adultes, et moi, sur ma chaise de bébé. Comme je vous l’ai dit, à l’époque, j’étais vraiment très petit. J’insiste, parce que c’est un détail qui a son importance dans la suite de l’histoire.

Donc à l’époque j’étais… ? Oui, petit. C’est bien, je vois que certains suivent.

Le repas se passait bien, discussion un peu animée, comme dans tout repas de famille… et tout d’un coup… pouf ! Je trouve le moyen de glisser de ma chaise et je me retrouve… dans la gamelle du chien. Oui, vous avez bien lu, je suis tombé dans la gamelle du chien.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Le pire reste à venir…

Le chien de mes grands-parents était un vieux chien, un peu grognon, bougon… enfin un vieux, quoi. Et surtout, il détestait qu’on touche à sa gamelle ! Et ce jour-là, il a pensé que je voulais lui voler sa gamelle, alors il m’a attrapé par la tête. Heureusement pour moi, il s’est vite rendu compte que je n’étais pas un chien volant sa gamelle, mais un simple petit pioupiou tombé dans sa gamelle par erreur… Alors il n’a pas serré la mâchoire.

Je vous laisse imaginer la peur que mes parents, et le reste de la famille ont eue quand ils m’ont retrouvé la tête dans la gueule du chien. Il parait qu’il y avait de faibles traces de crocs sur ma tête. Je n’en ai gardé aucune cicatrice, ni physique, ni morale.

Vous comprenez maintenant pourquoi je ne veux plus quitter mon casque !

 

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Les tribulations de Monsieur Pioupiou
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Les tribulations de Monsieur Pioupiou
  • Moi, c'est Pioupiou, petit poussin casqué. Parisien, j'aime déambuler dans les rues de Paris. Ce que j'aime ? Observer les gens dans la rue, les transports... Mélange de Gaston Lagaffe et M Malchance, il m'arrive toujours un tas d'aventures
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