Monsieur Pioupiou va au cinéma
Moi j’adore aller au cinéma. C’est bien simple, j’y vais toutes les semaines, parfois même plusieurs fois dans la semaine, quand je ne m’enchaine pas plusieurs séances à la suite.
Et oui, je suis un cinéphile. Enfin, plutôt un cinévore, vu la quantité de films que je suis capable de voir en un mois.
J’aime les comédies, les dessins-animés, la science-fiction, le fantastique, l’action… en fait, ce que je n’aime pas, c’est quand c’est trop violent, ou quand ça parle de guerre. Ben oui, mais moi je vais au cinéma pour me divertir, pas pour sortir de la salle en étant complètement déprimé !
J’arrive toujours en avance pour être sûr d’avoir une bonne place : vers le fond, en plein milieu par rapport à l’écran. Et si possible, avec personne devant moi, ou en tout cas, surtout pas une grande perche ! Il n’y a rien de pire que de devoir se tordre le cou pour voir l’écran !
Une fois confortablement installé dans mon fauteuil, j’attends avec impatience le début du film. Ou au moins, le début des bandes annonces. J’aime bien les bandes annonces, moi. Je regrette d’ailleurs qu’il n’y en ait pas un peu plus. Et une plus grande variété, surtout. Parce que quand on va au cinéma régulièrement, on se tape toujours les mêmes bandes annonces. Et à force, ça ne donne plus du tout envie d’aller voir ces films !
Le pire, c’est la publicité ! Je n’ai rien contre la publicité, je trouve qu’il y en a de très bonnes. Je trouve juste agaçant de toujours voir les mêmes. Surtout que ce n’est pas comme à la maison, pas moyen de zapper en attendant le début du film. Ah, quelle tristesse…
Enfin, le film commence. Et le ballet des confiseries aussi. C’est à celui qui fera le plus de bruit en ouvrant son paquet de bonbons ou en piochant dans son sachet de popcorns. On entend bien quelques « chut » dans la salle, mais sans succès. Heureusement, les gens sont tellement gourmand qu’ils s’enfilent leurs confiseries à toute vitesse, permettant un relatif retour au calme.
Relatif, parce qu’il y a toujours un spectateur pour jouer avec son téléphone. Ce n’est pas tout de le mettre sur silencieux, il faudrait surtout l’éteindre complètement, ou au moins, le mettre au fond du sac juste pendant le film. Car il n’y a rien de plus désagréable que d’avoir dans son champ de vision ces lumières intempestives liées à l’utilisation du téléphone.
Je râle, je râle, mais j’arrive quand même à apprécier le film, et ce, malgré la climatisation excessive. J’ai toujours su que moi, monsieur Pioupiou, j’étais un surhomme ! Enfin, un surpioupiou, quoi.